Entre deux mangas, la littérature jeunesse
Combien de fois ai-je dernièrement écarquillé les yeux lors d'un de mes cours ? Lorsqu'un professeur évoque telle histoire, tel auteur, tel album, parfois ma bouche forme un grand O et des souvenirs affluent. "Oh oui, celle-là c'était ma préférée!... Je m'en souviens de celui-ci!... Et lui, tu crois que ma mère l'a jeté ?". Exclamations, soupirs. Je retombe en enfance. Encore. Exquise sensation <3
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J'appelle ma famille pour qu'on retrouve tous mes anciens livres. J'ai peur de ne jamais effleurer leurs pages à nouveau.
J'ai envie d'acheter des dizaines d'ouvrages. Les librairies jeunesses sont mes îles aux trésors. Je feuillette un à un les classiques du Père Castor, et craque pour deux d'entre eux, de ceux que je suis sûre de ne pas avoir dans les cartons égarés au grenier: La Petite Sirène et Chat Lune.
Les autres albums brillent de mille et unes illustrations plus belles les unes que les autres. Mais pourquoi sont-ils donc si chers ? U_U Je dois en présenter un à la classe. Le prix est trop élevé, alors me voilà en train de crayonner sur le bord d'une étagère. Quelques notes sur l'histoire, puis je redessine le rond visage d'un petit prince et les chignons de sa maman. Je leur glisse un sourire sur le visage. Ce sera mieux que rien.
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En milieu d'après-midi, je me glisse au salon de thé de la douce Camille, et boit un verre de lait penchée sur Last Quarter. Des japonaises sont assises en face de moi, l'une d'elles me gratifie d'un sublime sourire. Frissons.
Que demander de plus ?