Deux amours, je chavire
Mon coeur se réchauffe.
Alors que je semais mes sourires ces derniers jours, j'ai pu rebrousser chemin en quelques heures. Les récupérer un à un, comme un Petit Poucet. Ce matin, ses mots par mail m'ont montré la direction:
"La sensation de manque est bien présente. Malgré
tout, ce poids je le porte avec bonheur, car je sais que quelqu'un
m'attend loin d'ici."
Oui. J'attendrai de te revoir, autant qu'il le faudra. La tête haute.
A croire qu'un bonheur n'arrive pas seul.
A midi, je prends mon courrier.
Une enveloppe, fine, trop fine pour une lettre. Je la tourne, je la touche. Une carte postale. Personne n'est parti en voyage ces derniers temps. J'en déduis que ça doit être une publicité.
Je commence à monter les escaliers. La curiosité me titille, je regarde à nouveau cette chose rectangulaire.
J'ouvre.
Oh. Une carte avec Indochine. Je l'avais déjà celle-ci. Sourire. Rien inscrit au dos. Un coup marketing ?
J'observe à nouveau l'image.
Et là.
Non.
Je m'arrête entre deux étages.
L'image... L'image est parée de quatre signatures. Dorées. Lumineuses.
Le souffle court. Le coeur qui bat la chamade.
A la suite de mon premier concert indochinois, je leur avais envoyé une lettre. Je n'avais pu m'en empêcher, je me devais de les remercier pour tout ce qu'ils m'avaient apporté. A la fin, j'avais griffonné mon adresse postale. Dans l'espoir de.
Et aujourd'hui, 24 octobre 2007, j'ai ce bout de trésor entre les mains.
Tremblements. Je retourne ce carton rouge et noir des dizaines de fois, vérifiant à la lumière du jour que les traces de Nicola, Boris, Marco et Mr Shoes sont réelles, non pas informatiques.
J'ai les yeux qui brulent, un incendie au creux du ventre.
Un signe.
Le 20 novembre, je vais tout faire pour avoir ma place de concert pour Lyon, le 11 décembre. Je dois les revoir.
... Indochine.